Les bâtiments industriels possèdent souvent des dimensions impressionnantes. Non seulement ils peuvent avoir une superficie importante, mais ils atteignent souvent des hauteurs considérables. Cela fait en sorte que si des travaux extérieurs de construction, de réfection ou d’entretien doivent être effectués sur ces bâtiments industriels, les travailleurs pourraient être exposés à des chutes d’une hauteur assez élevée pour causer des blessures importantes et même la mort.

C’est d’ailleurs pourquoi les autorités régissant les travaux en hauteur ont rendu obligatoire la mise en place d’un garde-corps ou d’une ligne de vie lorsque des travailleurs travaillent sur des bâtiments industriels à une certaine distance du sol.

Voyez donc laquelle de ces deux solutions de protection contre les chutes les industriels devraient privilégier.

Qui a la responsabilité d’assurer la sécurité des travaux en hauteur?

Tout dépendant de la nature des travaux à effectuer, la responsabilité de mettre en place des mesures de protection appartiendra à des individus différents.

Travaux sous la responsabilité d’un employeur

Lors de travaux menés par un entrepreneur, ce sera à ce dernier de fournir une protection contre les chutes adéquate à ses employés. Qu’il s’agisse de garde-corps ou d’équipement de protection individuelle, l’employeur devra fournir tout le matériel gratuitement, et s’assurer que celui-ci soit conforme aux normes en vigueur.

Travaux réalisés par des intervenants extérieurs

Lorsque des travaux d’entretien ou de réfection sont effectués sur un bâtiment industriel par des intervenants extérieurs comme des électriciens ou des spécialistes de la climatisation, ce sera au propriétaire de l’édifice de prévoir les moyens de mise en sécurité des travailleurs. Une évaluation doit par ailleurs être faite sur le bâtiment et son activité, de façon à déterminer quelles sont les solutions de protection antichute les mieux adaptées.

L’analyse de risque antichute sur un bâtiment industriel

L’analyse de risque antichute d’un environnement vise à définir la meilleure implantation et le type de moyens antichutes les plus adéquats pour un bâtiment ou un poste de travail précis. Cette analyse est généralement faite par des spécialistes des travaux en hauteur et comporte cinq étapes :

  1. Mesurer le temps et la fréquence d’exposition au risque de chute
  2. Définir les points d’accès sur la zone de travail
  3. Définir les zones représentant un risque de chute
  4. Définir les zones de travail
  5. Choisir le type de protection antichute : EPC (équipement de protection collective) ou EPI (équipement de protection individuelle)

Privilégier les solutions de protection collectives lorsque possible

Selon la CNESST, il faut toujours préconiser les solutions de protection antichute collectives qui limitent l’exposition et réduisent la probabilité d’accident au détriment de l’équipement de protection individuelle. (articles 2.9.1 et 2​.9.2 du CSTC, articles 9, 10, 33 al.1 par. 4 et 34​6 du RSST, articles 4 et 51 du RSSM, article 51(3)​ de la LSST)

Lorsque la situation le permet, la mise en place de garde-corps (ou rambarde), un EPC, doit donc être préférée à l’utilisation d’une ligne de vie, qui est considérée comme une mesure de sécurité individuelle.

Travailler en hauteur sur un bâtiment industriel en toute sécurité et conformité

Comme évoqué ci-dessus, bien que les moyens de protection individuels puissent se révéler efficaces en cas de chute d’un travailleur, les autorités recommandent d’éliminer les risques d’accident à la source grâce à une solution antichute collective. C’est pourquoi, lors de travaux sur des bâtiments industriels, le garde-corps doit être préféré à la ligne de vie.

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