Dans une zone de travail en travail situé en hauteur, les travailleurs peuvent être amenés à se déplacer verticalement, horizontalement ou même sur un plan incliné. Chacun de ces types de déplacements présente des risques différents qu’il est essentiel de prévenir de la façon la plus adéquate possible.

Cet article vous présente donc les mesures de protection antichute les mieux adaptées en fonction du type de déplacement des travailleurs.

Protection antichute lors de déplacements à la verticale

Lorsqu’un travailleur se déplace verticalement sur une échelle et qu’il est exposé à un risque de chute de plus de 6 mètres, il est bien sûr essentiel que celui-ci fasse preuve d’une grande prudence. Toutefois, certains règlements vont plus loin pour assurer la sécurité lors de travaux en hauteur en exigeant que certaines mesures supplémentaires soient mises en place.

Ainsi, lorsqu’elles sont à plus de 6 mètres du sol, les échelles fixes doivent être munies d’une crinoline ou d’une cage (RSST art.23). Si l’échelle fixe n’en est pas pourvue, elle doit alors être pourvue d’un dispositif antichute conforme à la norme Fall Arresters, Vertical Lifelines and Rails (CAN/CSA Z259.2.1-98).

Prévenir les chutes lors de déplacements à l’horizontale

Comme dans le cas des déplacements verticaux, les déplacements horizontaux peuvent parfois exposer les travailleurs à des chutes pouvant causer de graves blessures. La règlementation en place au Québec oblige donc tout travailleur dont la tâche l’amène à se déplacer sur un plan horizontal situé à plus de 3 m, à choisir entre différentes stratégies antichutes.

La première d’entre elles est de porter un harnais de sécurité. Ce dernier peut être attaché à un coulisseau conforme à la norme ACNOR Z259.2-M1979 ou encore ancré à un élément ayant une résistance à la rupture d’au moins 18 kN.

La deuxième option consiste en l’installation d’un système de cordes d’assurance horizontales. Il faut cependant que celui-ci soit conçu et approuvé par un ingénieur et qu’un document qui en atteste soit disponible sur les lieux.

Enfin, la dernière option (et celle qui doit être privilégiée lorsque possible) consiste en l’installation de garde-corps qui protègera un ou plusieurs travailleurs des chutes. C’est d’ailleurs pourquoi ce type de protection contre les chutes est qualifié de protection collective.

Se déplacer sans risque de chute sur un plan incliné

Les travaux sur un plan incliné (comme dans le cas de travaux sur une toiture en pente) représentent un risque de chute élevé, surtout lorsque les conditions font en sorte que la surface de déplacement offre peu d’adhérence.

En fait, lorsque la surface de travail est glissante, le travailleur devrait disposer d’un système de positionnement tel que des équerres de toit soutenant un madrier sur lequel il est possible de se déplacer. Cette mesure doit cependant être jumelée à l’utilisation d’un système de protection collective (garde-corps ou filet de sécurité) ou individuelle (ligne de vie).

Si la pente du toit est supérieure à 30 degrés, la CNESST recommande systématiquement l’utilisation d’un système de positionnement. Selon l’environnement de travail, il peut s’agir d’un échafaudage ou d’un câble de retenue qui viendra rehausser la protection offerte par l’équipement de protection individuelle.

Déplacez-vous en toute sécurité lors de travaux en hauteur

En conclusion, peu importe le type de déplacement en hauteur, les travailleurs doivent pouvoir compter sur une protection antichute adéquate. Celle-ci devrait être une protection collective lorsque possible, ou individuelle dans tous les autres cas.

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